« A l'issue des évaluations complémentaires de sûreté des installations nucléaires prioritaires, l'ASN considère que les installations examinées présentent un niveau de sûreté suffisant pour qu'elle ne demande l'arrêt immédiat d'aucune d'entre elles », a fait aujourd’hui savoir l’Autorité de sûreté nucléaire.
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- Kaycie, 06 / 03 / 2014 - 23:23
- “Usually, but not always (many states hold that a warranty violation is actionable by the very fact that QuotesChimp occurred), an insurance company seeking to escape liability based on improper conduct must prove the bad intent of the policyholder. They must also show that the false information was of great signifi�cance. Thus, to use a ridiculous example, if you lied about the color of your eyes and the insurance company found out, they would be unlikely to get out of the contract. On the other hand, if you lived in a very rural area and you warranted in a home�owner's policy that you had a phone with which to call the fire department, when in fact you did not, that could be a different story.”
Au grand dam des écologistes, Fessenheim, la doyenne des centrales nucléaires françaises (entrée en service en 1977), ne devrait donc pas être fermée. La ministre de l’Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet était pourtant prête à stopper sa production : « Je dis très clairement qu'il n'y a que deux solutions : soit l'autorité recommande la fermeture et il y a fermeture, soit elle recommande des travaux importants et à ce moment-là, il y a le choix entre faire les travaux ou fermer », a-t-elle déclaré aujourd’hui sur RMC.
Création de « noyaux durs »
L’ASN veut toutefois tirer les conclusions de Fukushima et donne six mois aux exploitants des sites nucléaires (EDF, Areva, CEA,…) pour présenter de nouvelles mesures de sécurité en cas d’accident. Ceux-ci devront notamment mettre en place des « noyaux durs », c’est-à-dire des locaux spécifiques (« bunkérisés ») et des moyens matériels de gestion de crise, des systèmes d’alerte, des groupes électrogènes protégés et des dispositifs de secours d’alimentation en eau (pour refroidir les réacteurs en urgence).
Autre demande de l’ASN : prendre des dispositions pour limiter les rejets radioactifs massifs dans l’environnement (création d’« enceinte géotechnique »), et permettre au combustible usé d’être refroidi hors des réacteurs (ce qui a cruellement fait défaut à Fukushima).
Formation d’une force d’intervention d’urgence
Une « force d’action rapide nucléaire » constituée d’une centaine d’hommes spécialisés, déjà proposée par EDF, devra en outre être mise sur pied à la fin de l’année (et être « totalement opérationnelle » fin 2014). Son rôle : intervenir en moins de 24 heures sur un site accidenté avec le matériel adéquat.
Plusieurs milliards d’euros d’investissements
Selon l’ASN, ces dispositions coûteront aux exploitants plusieurs milliards d’euros, ce qui se répercutera inévitablement sur le prix de l’électricité : « Je vois mal comment des investissements de plusieurs milliards d'euros ne pourraient pas se traduire sur le prix de revient », a estimé André-Claude Lacoste, le président de l'ASN. Et d’ajouter : « Nous imposons des mesures qui se traduisent par des investissements massifs. Si des exploitants, EDF ou un autre, jugent que ce qu'on demande est tellement onéreux, à eux de voir si l'exploitation en vaut encore la peine ».
Réaction des anti-nucléaires
Les conclusions de cet audit ont été aussitôt vivement critiquées par l’Observatoire du nucléaire, pour qui il s’agit d’un « subterfuge au résultat déjà connu ». Selon lui, l'ASN « n'est absolument pas indépendante » et « joue au contraire le rôle qui lui a été confié par le gouvernement : faire croire à la population que la sûreté nucléaire peut être assurée ».