Technologie
Les drones : la nouvelle arme de l’ONG Sea Shepherd
L’association de protection des océans Sea Shepherd, connue pour ses actions coup de poing d’abordage et d’« éperonnage » en pleine mer des baleiniers, dispose désormais d’une nouvelle arme pour lutter contre la chasse au grand cétacé : les drones. Deux Hanger 18 Osprey lui ont en effet été offerts par des entreprises pour l’aider dans sa stratégie d’harcèlement des navires japonais…
| « Grâce à ces drones, nous avons maintenant un avantage que nous n’avons jamais eu auparavant : des yeux dans le ciel » (Paul Watson, fondateur de Sea Shepherd) | Crédit photo : © Sea Shepherd |
Depuis 8 ans, Sea Shepherd a une méthode musclée : empêcher la chasse à la baleine menée par le Japon par tous les moyens, n’hésitant pas à charger les bateaux. Une tactique qui paye : « L’an dernier, les navires japonais, qui avaient un quota de plus de 1 000 baleines, en ont seulement pris 16 %. Nous avons sauvé au moins 800 baleines », se félicite le capitaine Paul Watson, fondateur de l’ONG. Cette dernière utilise dans sa « guerre » plusieurs navires renforcés pour l’« éperonnage » et, depuis décembre, deux drones. Un matériel high-tech qui lui confère de nouvelles possibilités et qui ne devrait pas arranger les affaires déjà mal en point des baleiniers.
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- Bushra, 12 / 02 / 2014 - 10:22
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- Saziya, 28 / 11 / 2013 - 6:39
- “J admire le cuorage de Paul Watson et de ses e9quipes. Cela fait des anne9es que la Commission Baleinie8re Internationale aurait dfb interdire les peaches dites scientifiques alors que tout le monde sait que c est une sinistre mascarade. Les ce9tace9s tue9s finissent dans les assiettes.Quel triste monde”
« Grâce à ces drones, nous avons maintenant un avantage que nous n’avons jamais eu auparavant : des yeux dans le ciel. L’avènement de nouvelles technologies pourra enfin mettre un terme à la chasse à la baleine japonaise en la coulant économiquement », se réjouit M. Watson. La position des baleiniers peut en effet être désormais rapidement et précisément déterminée, ce qui facilite les poursuites.
Un matériel qui a déjà fait ses preuves
Sea Shepherd a déjà utilisé ces drones au large de la Lybie, pour lutter contre le braconnage du thon rouge. D’une portée de 300 kilomètres et d’une autonomie de plusieurs centaines d’heures, ils ont été offerts par deux entreprises : Babyshore Recycling, une société américaine de recyclage des déchets, et Moran office of maritime and port security (MOMPS), spécialisée dans la sécurité des ports aux Etats-Unis. Prix : 12 000 euros pièce.
La chasse à la baleine aujourd’hui
La pêche commerciale à la baleine est interdite depuis 1986. Mais Tokyo est autorisé par la Commission baleinière internationale (CBI) à chasser 1 000 cétacés par an dans le cadre d’un soi-disant programme de recherche scientifique. Ils sont en fait capturés pour leur viande, mais également pour leur graisse, qui sert à fabriquer de l’huile, des produits cosmétiques ou pharmaceutiques, et pour leur peau, qui sert à produire du cuir.
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