Un risque toxique
Si l’ingestion d’OGM ne semble pas pouvoir modifier notre propre ADN, y a-t-il en revanche un risque à consommer des organismes résistants aux herbicides ou produisant un pesticide ? Selon certains, cette accumulation de produits chimiques dans les végétaux a un impact sanitaire certain. C’est par exemple la position de Gilles-Eric Séralini, professeur à l'Université de Caen : après avoir démontré en 2007 que des rats nourris avec du maïs MON 863 (OGM commercialisé par la firme Monsanto destiné à combattre la chrysomèle, un insecte ravageur) souffraient de problèmes rénaux et sanguins, le chercheur a publié en septembre une étude toxicologique sur le NK 603, un autre maïs transgénique de Monsanto capable de tolérer les herbicides.
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Et ses conclusions sont édifiantes : les rats alimentés avec cet OGM développeraient 2 à 3 fois plus de tumeurs (mortalité également 2 à 3 fois plus élevée chez les femelles). Ces recherches largement médiatisées sont exceptionnelles : jusqu’à présent, les tests ne dépassaient pas 3 mois, alors que ceux-ci ont été menés durant 2 ans. Elles sont toutefois très controversées, ayant été notamment rejetées par l’Agence européenne de sécurité sanitaire (Efsa), le Haut conseil des biotechnologies (HCB) et l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses).
« La faiblesse centrale de l'étude réside dans le fait que les conclusions avancées par les auteurs sont insuffisamment soutenues par les données (qui) ne permettent pas d'établir scientifiquement un lien de cause à effet entre la consommation du maïs OGM et/ou de pesticide et les pathologies constatées », a estimé cette dernière. « Le dispositif expérimental, les outils statistiques utilisés et les interprétations données par les auteurs de l’étude souffrent de lacunes et faiblesses méthodologiques rédhibitoires qui ne permettent pas de soutenir les conclusions avancées », a quant à lui souligné le HCB.
Un risque allergique
Autre risque possible présenté par les organismes génétiquement modifiés : le développement des allergies alimentaires. Celles-ci sont causées par les protéines. Or les OGM contiennent des protéines qui n’existaient pas dans les variétés d’origine. Faut-il donc s’attendre à une multiplication des rejets de la part de nos organismes ? Pour l’instant, la question a été trop sommairement étudiée pour avancer quoi que ce soit…
Un risque pour les antibiotiques
Plusieurs OGM renferment un gène de résistance aux antibiotiques employé pour leur production. Peut-il passer dans le système digestif humain et affaiblir, à terme, l’efficacité de nos antibiotiques ? Une partie de la communauté scientifique le pense. Mais encore une fois, les études maquent…