Une révolution énergétique, économique et humaniste. La technologie nucléaire se démocratise et rétrécit… sa taille, ses coûts et sa durée de construction. La société américaine Babcock&Wilcox a imaginé un nouveau type de réacteur nucléaire. Plus petit, le réacteur mesurera 23 mètres de haut pour 4,6 mètres de diamètre et pourra produire 125MW, soit dix fois moins qu’un réacteur classique. Installé dans une enceinte de confinement souterraine suffisamment grande pour pouvoir y stocker les déchets pendant toute sa durée de vie, le réacteur sera couplé au générateur de vapeur. Les coûts de transport seront également réduits, car plus petit, le réacteur pourra aisément être acheminé par voies ferroviaires jusqu’à la centrale.
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- ThomasCoeva, 19 / 02 / 2017 - 10:10
- “No matter how happy people may be with their life, stress may find its way in. Sometimes stress is so hard to control because people do not know how to go about fixing their stresses. In the following article, you are going to be given advice to help you deal with life's stresses.
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- BoreLynch, 25 / 10 / 2010 - 22:46
- “En tant qu'ingénieur à Cherbourg Naval, j'ai déjà étudié cette application. Je crois qu'il est intéressant de préciser que certaines piles de ce type sont déjà utilisées à des fins militaires, notamment pour alimenter des réseaux demandant de grandes ressources énergétiques.”
De cinq ans pour une centrale nucléaire classique, le temps de construction des futures centrales alimentées par le réacteur « de poche » passera à trois ans au maximum. Fabriqués en usine, tout comme l’enceinte de confinement, les turbines et les systèmes de contrôle, ces nouveaux réacteurs sont porteurs de nombreux espoirs. Notamment pour les pays pauvres qui pourraient, de fait, se doter de centrales nucléaires à moindre coût et ainsi apporter la lumière à ceux qui n’en ont pas. Le combustible n’étant remplacé que tous les 5 ans (contre 2 pour les centrales classiques), la durée de vie de la centrale « nouvelle génération » s’en trouvera donc augmentée. La firme américaine espère pouvoir commercialiser ce nouveau réacteur d’ici 2018.
Florilège de mini-réacteurs
Pourtant novatrice, cette technologie a déjà été éprouvée par d’autres sociétés à travers le monde. Toshiba teste depuis quelques années un réacteur de 6 mètres sur 2 capable d’alimenter des immeubles ou des quartiers d’habitation. La start-up américaine Hyperion Power Generation travaille aussi à l’élaboration d’un réacteur susceptible de tenir dans un garage. Bill Gates, le milliardaire américain, à travers sa société Terra Power, souhaite concevoir d’ici 2030 un petit réacteur brûlant de l’uranium appauvri et susceptible de fonctionner 60 voire 100 ans sans être rechargé. « Trouver une source d’énergie propre et bon marché est plus important que de créer de nouveaux vaccins », s’est ainsi justifié le magnat américain.
Les Russes, eux, en sont déjà à un stade beaucoup plus avancé. Leur première mini-centrale flottante est actuellement en construction au chantier naval de Saint-Pétersbourg. Alimentée par deux moteurs de sous-marin nucléaire, elle sera capable de fournir en électricité l’équivalent d’une ville de 100 000 habitants pendant 40 ans.