Le 24 mars, les militants de Greenpeace manifestaient à Moscou contre les exportations de déchets nucléaires français vers la Russie. Ils protestaient contre l’arrivée du Kapitan Kuroptev à Saint-Pétersbourg avec à son bord environ 600 tonnes de déchets nucléaires en provenance de France. Cinq activistes ont bloqué l’accès à l’ambassade de France. Ils sont actuellement retenus par la police russe.
Une seconde opération était organisée à Saint-Pétersbourg devant le consulat de France. « L'uranium appauvri, qui va être acheminé prochainement au centre de traitement de Seversk (Sibérie), est arrivé de nouveau à Saint-Pétersbourg et on proteste contre cela », a indiqué Maria Moussatova, militante de Greenpeace.
En février, le cargo russe Kapitan Kuroptev avait déjà déchargé de l'uranium appauvri appartenant au groupe nucléaire français Areva à Saint-Pétersbourg. Les deux groupes français affirment que l’uranium appauvri est envoyé en Sibérie pour être enrichi et qu’il est ensuite renvoyé vers la France.