Si le niveau 6 devait être déclenché en France (pour le moment, nous en sommes au niveau 5A), le pays saurait réagir. Les entreprises sont préparées, les écoles aussi. Pour établir les plans de continuité de l’activité et éviter de sombrer encore plus dans un marasme économique handicapant, des solutions ont été ébauchées. Petit tour d’horizon de ce que l’avenir proche nous réserve si pandémie il y a…
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La crise, une notion toute subjective. Le malheur des uns fait le bonheur des autres, ne dit-on pas ? Sans pousser le cynisme jusque là, il convient d’illustrer le propos. En effet, certains visionnaires ou opportunistes (à votre convenance !) n’ont pas hésité à faire du virus un allié. Un gagne-pain même ! Les pionniers en la matière ont mis au point un logiciel, appelé gestionpandémie.com. Pour aider les chefs d’entreprise à assurer la santé et la sécurité de leurs employés, cet outil se veut interactif, simplissime et terriblement utile. Etablir les plans de continuité de l’activité, gérer les services, les stocks, les remplacements des malades ; tout ceci ne sera plus un calvaire. A l’aide d’un simple ordinateur et d’un téléphone, l’entreprise continuera ses activités.
Lancé lundi dernier, cinq exemplaires ont déjà été vendus à des collectivités. Ses fondateurs tablent sur 500 entreprises et autant de communes qui se porteront acquéreurs du logiciel dans les semaines à venir. Son coût varie en fonction de la taille de la société, comptez 600€ pour moins de 50 salariés. Parallèlement, le gouvernement a demandé aux services publics d’établir des plans de continuité de l’activité.
Plan de continuité pédagogique
A ce titre, même les écoles sont de véritables entreprises. Aujourd’hui (jour de la rentrée scolaire), les parents se verront remettre une brochure de quatre pages leur rappelant les gestes élémentaires pour éviter la propagation du virus. Ensuite, si trois cas de grippe A sont détectés simultanément dans une même classe, le chef d’établissement pourra en informer le préfet. Il incombera ensuite à ce dernier de décider de la fermeture éventuelle de la classe. Mais tout a été conçu pour que les élèves puissent effectuer leur scolarité dans les meilleures conditions, sans interruption importante. Le Centre national d’éducation à distance a d’ores et déjà prévu de dispenser des cours sur son site, de même pour la radio et la télévision. France Télévision et Radio France diffuseront les cours enregistrés et certains professeurs référents seront présents dans les établissements pour faire le lien, par téléphone ou internet avec les élèves restés chez eux.
Pour enrayer la propagation de la maladie, certains ne reculent devant aucun sacrifice. Le maire de Guilvinec, par exemple, a pris un arrêté municipal interdisant tout bisou dans les établissements scolaires. Désormais, le salut de la main redevient tendance ! Idem dans une petite commune de Bourgogne. A St Julien-du-Sault, le maire dispense ses administrés de se serrer la main et de s’embrasser. Heureusement, le manquement à ces règles n’est toutefois pas puni !