Plus que quelques jours avant l’ouverture de la conférence de Copenhague sur le climat. Mercredi 2 décembre, le Japon a fait part de son inquiétude quant à la conclusion d’un traité lors du sommet. « Au vu du peu de temps qu'il nous reste, il sera difficile de parvenir à un accord sur un texte légalement contraignant », a déclaré Sakihito Ozawa, le ministre de l'Environnement.
« Mais je pense qu'il est possible d'arriver à un accord politique historique », a précisé Sakihito Ozawa. Selon lui, cet accord devrait comprendre « un objectif chiffré de réduction de gaz à effet de serre pour les pays développés, des mesures de diminution pour les pays en développement accompagnées d'un soutien financier, une feuille de route et une date limite pour l'adoption d'un texte légalement contraignant ».
Tokyo s’est engagé à réduire ses émissions de 25 % d'ici 2020 par rapport aux niveaux de 1990. Une condition a cependant été posée : que les autres grands pays pollueurs se fixent également des objectifs ambitieux. En outre, le Japon a promis une aide de 9,2 milliards de dollars aux pays en développement d'ici 2012.