La mobilisation électorale tant attendue n’a pas eu lieu au 2ème tour des cantonales ce dimanche 27 mars : à l’instar du 1er tour, le taux d’abstention s’est élevé à 55 %. Le bloc de gauche (PS, DVG, Front de gauche, PRG, EELV) obtient près de 50 % des suffrages exprimés, la droite parlementaire 36 % (UMP : 20 %), et le Front National (FN) un peu moins de 12 %.
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Le FN a marqué les esprits lors de cette élection, dont il est habituellement quasi-absent, mais ne remporte en définitive que deux sièges de conseillers généraux : Carpentras et Brignoles. Martine Aubry réfute d’ailleurs le constat d’une montée du FN puisque ce dernier a obtenu « 100 000 voix de moins qu’en 2004 ». En revanche, elle reconnaît qu’il y a bel et bien « une percée du FN à droite » au micro d’Europe 1.
Le PS, grand gagnant des cantonales
C’est une victoire éclatante pour le Parti Socialiste (PS) qui rafle 36 % des voix. EELV obtient quant à lui 2,8 % des votes, derrière le Front de Gauche (5 %) et Divers Gauche (4,8 %). Des scores écologistes quelque peu décevants au vu de ceux du 1er tour, où EELV se positionnait entre ces deux tendances politiques et espéraient se démarquer en tant que deuxième force à gauche, dans la lignée des européennes de 2010.
Néanmoins, parmi les 2026 cantons renouvelables, « 92 candidats [EELV se sont maintenus] au second tour de cette élection, ce qui est historique », a commenté Cécile Duflot, la secrétaire nationale des Verts, sur France 2. Au final, EELV a doublé son nombre de conseillers généraux (au nombre de 13 en 2008), ce qui permet à la leader des Verts de tirer un bilan très positif de ces élections : « [Il s’agit de] l’affirmation de l’écologie politique dans l’élection la plus difficile pour les écologistes ».