Depuis l’annonce de François Fillon du 23 mars dernier, beaucoup considèrent que la taxe carbone n’est plus qu’un lointain souvenir. Pourtant, Jean-Louis Borloo affirme que la contribution climat-énergie a bien été « votée ».
« La taxe n’a pas été très bien comprise », a estimé le ministre de l’Ecologie. « La taxe carbone a été critiquée par la gauche, et votée par la droite. Le Conseil Constitutionnel a demandé à ce que les sites industriels sous quotas européens y soient associés. Et pour ça, il faut évidemment un accord européen », a également déclaré Jean-Louis Borloo.
« On imagine que le Grenelle est un concept. Mais on oublie que c’est aussi du concret », a rappelé le ministre. « Cinq lignes de TGV, c’est le Grenelle. Doubler les tramways en France, c’est le Grenelle. La réduction des déchets, c’est le Grenelle. Le développement du bio, c’est le Grenelle », a précisé Jean-Louis Borloo.