A l’annonce des premières estimations, certains ont manifesté une certaine déception. Mais, malgré un résultat inférieur à celui des européennes et une ou deux régions qui leur échappent, les écologistes sont enthousiastes pour la suite. « C'était l'élection la plus difficile, celle de la confirmation, nous avons réussi », a déclaré Cécile Duflot à son arrivée au Divan du Monde, un cabaret au cœur de Pigalle.
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- titi, 19 / 03 / 2010 - 9:13
- “il est décevant d'être ecolo et qualifié de socialiste
pourquoi les ecologistes ne resteraient pas en liste, c'est maintenant qu'ils doivent faire la différence. quels sont les accords passés avec les socialistes, sont ils plus importants que les fondements ecolo défendus au premier tour ?”
- Sophophile, 18 / 03 / 2010 - 6:02
- “Quand on se dope avec des écolos de fraîche date, mais médiatiquement connus pour faire un maximum de voix, il n'y a pas de quoi pavoiser.
Surtout quand le principal porte-parole est élu français parce qu'on est moins regardant que les Verts allemands sur les appétits de pouvoir des narcissiques toujours pour faire des voix
Est-ce la bonne voie ?
Non l'écologisme devrait pas plus être à "gauche", qu'à droite qu'au centre”
« L’installation d’Europe écologie dans le paysage politique est une réalité durable […] Europe écologie est maintenant la troisième force politique du pays, la seconde à gauche […] Le grand chantier est la réconciliation des Français avec la politique. […] Nous ne sommes pas dans une logique de course à l’échalote avec nos partenaires de gauche […] Le bipartisme et la bipolarisation de la vie politique sont en échec », a affirmé Noël Mamère.
Dans certaines régions, Europe Ecologie a fait mieux qu’au niveau national. En Languedoc-Roussillon, les écologistes sont devant le PS. En Île-de-France, Cécile Duflot a obtenu 16,58 % des voix face à Jean-Paul Huchon. Des sondages prévoyaient 21 % des suffrages pour la liste de Philippe Mérieu en Rhône-Alpes. Ce dernier obtient tout de même 17,83 %. En Alsace, Jacques Fernique fait moins bien, avec 15,60 %.
Début des négociations pour le second tour
Il est maintenant temps de négocier pour le second tour. « Je sens quelques petites tensions poindre ici ou là. C'est toujours une discussion qui n'est pas simple sur la question du projet. Il y a maintenant la responsabilité des socialistes de ne pas renouer avec leur tentative hégémonique pour permettre cet accord et cette dynamique de second tour à laquelle nous sommes très attachés », a indiqué Cécile Duflot. « Quand on fait 30 %, on n'a pas 50 %. Si je sais bien lire les résultats, le PS + Europe Ecologie + le Front de gauche, ça fait ensemble 50 %. Il n'y aura pas de majorité s'il n'y a pas rassemblement au second tour et pour qu'il y ait un rassemblement, il faut qu'il y ait un respect mutuel des uns et des autres », a pour sa part souligné Daniel Cohn-Bendit.
L’AIE ne passe pas le premier tour
Pour l’Alliance Ecologiste indépendante, la soirée électorale a été quelque peu différente. Le parti, né de l'union de trois partis politiques (Génération écologie, France en action, Mouvement écologiste indépendant), ne dépasse pas les 10 % requis pour présenter des listes au second tour. En Île-de-France, l’AEI a recueilli 1,7 % des suffrages. Le parti obtient 2,04 % en Bourgogne tandis que le Modem-Cap 21 a récolté 3,77 % des voix. En alsace, l’Alliance s’était alliée à Europe Ecologie et obtient 15 % des voix.