Le 6 novembre dernier, Jean-Louis Borloo a lancé les chantiers opérationnels destinés à définir les modalités concrètes de mise en œuvre des engagements du Grenelle de la Mer. Cette présentation officielle s’est faite en présence de quelques présidents des groupes de travail de la première phase du Grenelle comme Isabelle Autissier, Catherine Chabaud, le député Jérôme Bignon, et Christian Buchet.
Ces chantiers vont permettre la mise en œuvre de 137 engagements pris en juillet dernier au sein d'un Livre bleu en faveur d’un développement durable des activités maritimes. « Ces engagements regroupent plus de 500 mesures en faveur d’un développement durable des activités maritimes qui garantissent à 100 % la protection de la mer », a indiqué le ministre de l’Ecologie.
De nombreux projets restent encore à mettre en œuvre. Le Grenelle de la mer prévoit la création de filières de démantèlement des navires, l’aménagement et la protection de la mer et du littoral mais également le développement des aires marines protégées.
Certains engagements ont déjà été tenus. C’est le cas entre autres du lancement d’une mission sur les pêches profondes, d’une autre sur le bilan comparatif des pêches hauturières et artisanales ou l’ouverture d’un appel à projets pour financer des démonstrateurs d’énergies marines (ADEME) et la simplification des procédures d’autorisation des énergies marines renouvelables en mer.