Hier (mercredi 12 août), c’était la Journée internationale de la jeunesse, placée sous le thème : « Développement durable : notre défi, notre futur ». L’occasion pour le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, d’appeler les gouvernements des pays du monde entier à soutenir les jeunes dans leur développement et à leur faciliter l’accès à l’éducation, aux soins, à l’emploi, et à la vie publique.
La raison de cet appel : la jeunesse, qui représentait en 2007 25 % de la population mondiale en âge de travailler, réunissait quelque 40 % des chômeurs de la planète. Et « la récession économique mondiale signifie qu’à court terme, le chômage des jeunes continuera de grimper. Les taux de chômage ne révèlent qu’un aspect du problème, en particulier pour la grande majorité des jeunes qui vivent dans les pays en développement. Pour eux, des emplois informels, instables et mal payés sont la norme, pas l’exception », a lancé, inquiet, M. Ban.
Ce dernier en a aussi profité pour rappeler que les effets néfastes du changement climatique, qu’il considère comme une « dette écologique » laissée aux générations futures. Il a toutefois salué la jeunesse dans sa gestion du problème : « Les jeunes gens ont prouvé qu’ils pouvaient être des partenaires clés dans le développement durable ».