Présentation de l'éditeur :
Dans le débat relatif au climatoscepticisme, nous avons failli passer à côté de quelque chose de si simple que c’en est à peine croyable : les meilleurs arguments à l’encontre des thèses de Vincent Courtillot (successeur de Claude Allègre à la tête de l’Institut de Physique du Globe de Paris, IPGP), se trouvent dans son propre livre, « Nouveau voyage au centre de la terre ». Il n’est donc même pas besoin, pour se convaincre de leur fausseté, de s’ouvrir aux arguments de ses adversaires : tout est prêt, sur un plateau, il n’y a qu’à prendre son cerveau, et s’en servir.
C’est ce que montre Denis Bonnelle, ancien élève à l’IPGP, auteur de livres relatifs aux énergies renouvelables.
Note de l’auteur :
Avec un peu de chance, le débat sur le climatoscepticisme va se calmer, mais ce n’est pas une fin en soi. Le véritable enjeu, c’est ce qui va rester dans un petit coin du crâne de chacun d’entre nous. Il y a deux grandes possibilités : « ah oui, il y a le réchauffement de la terre, j’y pense et puis j’oublie, les scientifiques ne sont même pas d’accord entre eux », ou bien : « ah oui, il y avait des climatosceptiques, mais ce qu’ils racontaient était faux ».
Toute la difficulté consiste d’abord à corriger le fait que les termes du débat ont été très mal posés et que, pour un grand nombre de gens, il s’agit de répondre à la question : « Nous savons aujourd’hui que le climat se réchauffe, mais est-on sûr que c’est l’homme qui en est responsable ? ». Or, cela fait plus d’un siècle que l’on sait que le climat doit se réchauffer du fait de nos émissions de gaz à effet de serre, et le véritable but des mesures actuelles est d’apporter des précisions chiffrées à ce phénomène, mais son principe n’a aucune raison d’être mis en cause.
La communauté scientifique a bien réussi à renvoyer la « fusion froide », la « mémoire de l’eau » ou le « dessein intelligent » dans les poubelles de l’Histoire, tout en validant par ailleurs des théories qui, au départ, étaient presque aussi hétérodoxes, mais qui étaient vraies : la révolution copernicienne, le darwinisme, la relativité, la mécanique quantique, la dérive des continents… En sciences, il est possible de séparer le vrai du faux. Des propres écrits des climatosceptiques et notamment de Vincent Courtillot, on peut relever qu’ils croient aux causalités à remonter le temps, et que pour eux, un coefficient de corrélation de 16,4 % prouve un lien de cause à effet, tandis qu’une valeur de 85,8 % du même coefficient prouve une absence de lien de cause à effet. Fermez le ban.
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