Environnement
L’Uluru bientôt interdit au public pour des raisons de sécurité, de culture, et d'environnement
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- © Peter Zonzel - Fotolia.com
Tous les ans, près de 100 000 visiteurs affrontent les parois de l’Uluru, l'immense rocher situé au centre du désert rouge australien. En tout, près de 350 000 curieux font le déplacement afin d’admirer ce lieu sacré pour les aborigènes qui occupe une place particulière dans leur mythologie. Depuis des années, ils s’opposent à l’exploitation touristique de ce rocher haut de 346 mètres.
Le 7 juillet dernier, le directeur australien des parcs nationaux a proposé d’interdire au public d’escalader le rocher Uluru. Une décision surtout motivée par les 35 décès causés lors de l’escalade du site. Il a également cité l’environnement et la culture pour justifier ce choix. Le ministère du Tourisme du Territoire du Nord de son côté s’inquiète déjà des conséquences que cette décision pourrait avoir sur la fréquentation de l’Uluru.
« Vous ne pouvez pas grimper au sommet du Vatican, vous ne pouvez pas grimper au sommet des temples bouddhistes, et ainsi de suite », a déclaré Vince Forrester, le porte-parole de la communauté indigène. « S'il y avait finalement fermeture de l'ascension, telle que la demande les propriétaires traditionnels d'Uluru, le secteur du tourisme respecterait cette décision », a indiqué le directeur du Forum du transport et tourisme d'Australie, Christopher Brown.
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Hélène Toutchkov
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