L’ours blanc est réparti sur 6 états dans tout le globe à savoir les Etats-Unis, le Canada, la Russie, le Groenland (Danemark) et la Norvège (au Svalbard). La population est estimée entre 20 000 et 25 000 individus.
La banquise est un élément fondamental dans la vie de cet animal car celle-ci est leur terrain de chasse. Si la banquise rétrécit, les ours polaires doivent parcourir plus de distance pour trouver de la nourriture, principalement composée de phoques qui se trouvent sous la banquise et qui remontent de temps en temps à l’air libre.
On prévoit en effet que le réchauffement accéléré de l’Arctique entraînera la perte d’une immense superficie de la banquise au cours des quelques décennies à venir, ce qui est évidemment une menace de taille pour l’ours blanc dont la survie est indissociable des glaces. La situation de cette espèce est donc de plus en plus critique, menacée principalement par la fonte de plus en plus rapide de la banquise arctique à cause du réchauffement climatique.
La situation s’empire pour les femelles qui doivent s’engraisser avant de pouvoir donner naissance à leurs petits. Les conséquences sont graves, essentiellement pour la reproduction car en dessous d’une certaine masse, les femelles ne peuvent plus donner naissances à des oursons.
Par ailleurs, les ours de plus en plus affamés tendent à s’approcher des zones habitées par les être humains pour rechercher de la nourriture ce qui peut se révéler dangereux pour nous mais surtout pour eux. En effet, ils courent le risque de se faire abattre par les populations locales comme ça a déjà été le cas plusieurs fois.
Autre danger pour les ours, leur fourrure. Très recherchée, elle peut être revendue pour plusieurs milliers de dollars.
Pour conclure, l’avenir des ours est bien triste et sombre, à moins d’investissements massifs pour leur protection et d’une volonté forte des états qui les abritent.
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