Le gouvernement français prévoit de débloquer 600 millions d’euros pour la filière bois sévèrement touchée par la tempête Klaus le 24 janvier dernier. Pour que cet argent puisse être distribué, il manque encore le feu vert de l’Union Européenne. Plus de 200 000 hectares de forêt dans les Landes ont été ravagés.

Les professionnels de la filière commencent à s’impatienter. Hier, mardi 12 mai, le Syndicat des sylviculteurs du Sud-Ouest s’est étonné que les décrets permettant l'attribution des prêts bonifiés promis par le gouvernement aux victimes de la tempête n'aient toujours pas été signés. « Aujourd'hui, pas un centime n'est accessible, aucun prêt n'est opérationnel, le décret n'est toujours pas sorti... », a déclaré Christian Pinaudeau, secrétaire général du syndicat.

Michel Barnier, ministre de l’Agriculture, avait promis le 12 février 2009, un plan de soutien de plus d'un milliard d'euros dont 600 millions de prêts bonifiés garantis par l'Etat. Ces prêts seront consacrés à l'extraction et au stockage des bois arrachés. L'accord de Bruxelles est indispensable pour la mise à disposition de cet argent. « Pendant ce temps-là, les bois restent abattus en forêt et perdent chaque jour un peu plus de leur valeur, alors que les prêts étaient faits justement pour les sortir au plus vite et les stocker », a poursuivit Christian Pinaudeau.

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