L’expression de réchauffement global fit son apparition pour la première fois en 1975 dans le magazine Science. Wallace Broecker, géochimiste de l’université Columbia publie un article intitulé « Sommes-nous à la veille d’un réchauffement global prononcé ? ».
Mais ce qui se produit est plus proche d’un déséquilibre radiatif provoqué par les émissions humaines de gaz à effet de serre. Pourquoi donc traduire ce phénomène par réchauffement global ? Si les mots « réchauffement global » ont été choisis, c’est pour faire référence à l’augmentation de la quantité de chaleur introduite dans le système climatique. Or, cette expression n’est pas de l’avis de tous. Pour d’autres scientifiques, ceci sous-entendrait quelque chose de graduel, d’uniforme et de bénin, alors que la situation n’a rien à voir. Les conditions météorologiques sont de plus en plus étranges, imprévisibles et ne trouvent pas toujours des explications. Certains scientifiques parlent même de « cancer atmosphérique ».
De plus, caractériser les changements climatiques et atmosphériques par « réchauffement global » ou « réchauffement climatique » peut aussi être trompeur. Ça réduit le changement climatique à l’unique manifestation de températures plus élevées. Or, ceci n’es qu’une conséquence parmi tant d’autres comme la montée et l’acidification des océans, le bouleversement de la circulation atmosphérique et des précipitations, le renforcement des régimes d'incendies, l’augmentation de la fréquence des cyclones les plus puissants…Ainsi, l’expression de « réchauffement climatique » ne dit même pas la moitié de ce qu’elle prétend définir.
Le climat ne va pas devenir uniformément plus chaud, partout, toujours et en toute saison. Il deviendra de plus en plus étrange. Il y a une multitude de solutions afin de stopper ce « réchauffement climatique », il faut agir vite et de façon efficace pour espérer que la situation s’améliore… A quand les grandes décisions ?
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