La GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) estime que d’ici 2100, le niveau des océans pourrait augmenter de 50cm à 1 mètre. Et avec ce phénomène, ce serait 6% des terres émergentes des Pays-Bas, 18% de celles du Bangladesh et prés de 80% de plusieurs atolls en Océanie qui serait engloutis. De plus en plus de personnes se déplacent en prévision de la disparition des îles. D’ici 2060, 500 millions de personnes seront exposées à un risque constant d’inondations. On voit alors naître un nouveau phénomène : celui des réfugiés climatiques. En effet, c’est une grande première à laquelle nous devons faire face : la disparition physique des pays ! Si l’on savait déjà comment gérer la disparition politique d’un État, la situation inédite à laquelle nous sommes confrontés pose ici un problème de droit international. Que faire de ces populations qui se retrouvent à la rue ?
Il faudra bien sur les déplacer. Mais la question est de savoir où. Certains pays ont déjà déclaré ne pas être en mesure d’accueillir ces réfugiés climatiques. Pourtant, des solutions devront être trouvées. Pour cela, il va falloir revoir totalement la conception de nos villes et de nos habitations. « Futur par Starck », un reportage diffusé sur Arte il y a peu, dévoile le travail de Vincent Callebaut, architecte belge qui a déjà réfléchi à la question. C’est à travers deux projets qu’il propose des solutions pour les réfugiés climatiques.
Le premier projet, Lilypad, est une réelle cité flottante capable d’accueillir plus de 50 000 habitants. Elle est autosuffisante et peut se déplacer partout dans le monde. Avec une coque végétalisée, la faune marine est attirée pour faciliter la pêche. En plus de cela, hydrolienne, éolienne, photovoltaïque… tout a été réuni pour permettre à cette ville flottante de produire plus d’énergie qu’elle n’en consomme !
Dans la continuité, Vincent Callebaut a également créé le projet Dragonfly. Celui-ci ne se passe plus en mer mais est ancré au cœur des villes. En s’inspirant des fermes verticales, l’architecte a imaginé un bâtiment en forme d'immense aile de libellule composée d'une structure en verre et en acier. En combinant logements et bureaux avec culture de fruits et légumes et élevage d'animaux, Dragonfly permet de loger 50 000 personnes et d’en nourrir 150 000. L’idée est ici de fusionner le lieu de production avec le lieu de consommation.
Si ces projets semblent plus utopiste que réalisable, ils permettent cependant de réfléchir à la question du réchauffement climatique et aux adaptations que nous devrons faire ! Un peu d’espoir dans un contexte pas toujours rose…
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