Pire que 1983 et ses 300 000 morts de sécheresse en Ethiopie ? 2010 et ses 950 catastrophes naturelles ! Soit un résultat tristement supérieur à la moyenne de ces trente dernières années qui affiche un bilan de 615 catastrophes naturelles, 66 000 morts et 35 milliards de dollars de dégâts.
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- chris1942, 13 / 01 / 2011 - 10:55
- “Une belle année pour les assureurs !
La Planète se révolte et a bien raison et nous n'en voyons que le début. Malheureusement elle ne fera pas le tri et l'argent n'y pourra rien. Nous terriens, avons été accueilli par cette belle planète et n'avons pas eu de respect envers elle. Nous la détruisons avec un immense dédain sans reconnaissance pour la richesse qu'elle nous a apportée. Attristante par tous les gouvernement successifs qui n'ont eu que des mots sans actes suivis, simplement nous leurrer nous endormir dès notre plus tendre enfance. Nous devons apprendre les valeurs qui pourront sauver la planète et de vivre plus sereinement. Essayons de nous positionner autrement qu'à la simple vue de l'argent si nocif. Activons notre potentiel créatif et remercions tous les jours notre planète si belle !”
- Manso, 06 / 01 / 2011 - 10:06
- “Y a-t-il une augmentation significative du nombre des "évènements naturels" potentiellement dangereux pour l'humanité ? Peut-être. Mais ce qu'il y a de sûr, c'est qu'ils s'abattent sur des régions de plus en plus peuplées. C'est cette conjonction qui provoque des catastrophes de plus grande ampleur. Le séisme en Haïti en est l'exemple le plus révélateur : une trop forte population concentrée dans une zone sismique. La seule "parade" humaniste consisterait à stabiliser la population mondiale. Les "élites responsables" auront-elles le courage d'aborder cette question de front ? En tous cas l'association Démographie Responsable s'y emploie. http://www.demographie-responsable.org/ ”
2010, donc, pulvérise tous les records. 295 000 morts, 130 milliards de dollars de dégâts. « L’année a été marquée par une assez rare accumulation de tremblements de terre importants, ce qui semble indiquer une poursuite du réchauffement climatique », note le rapport de Munich Re. Au palmarès des catastrophes les plus meurtrières, le séisme de janvier en Haïti détient la palme avec 222 570 morts. Par contre, comme c’est souvent le cas dans les pays en développement, les catastrophes les plus meurtrières ne sont pas les plus financièrement dommageables pour les assureurs. « Seulement » 8 milliards de dollars de dégâts. En effet, dans ces pays, peu de personnes et de biens bénéficient d’une assurance.
Pays développés : peu de morts, beaucoup de pertes financières
En termes de pertes matérielles, c’est le séisme au Chili en février qui a été le plus dévastateur : 30 milliards de dollars de dégâts dont huit milliards assurés. Ces chiffres font du séisme chilien, qui a coûté la vie à 520 personnes, « la catastrophe naturelle la plus chère de l’année ». Sur le plan géographique, par contre, aucune nouveauté dans la répartition des catastrophes : la plupart se sont produites sur les continents américain et asiatique.
Dans les pays développés, au contraire, les catastrophes naturelles sont beaucoup moins meurtrières mais ont beaucoup plus d’impact économique. En France, par exemple, la tempête Xynthia de février dernier a entraîné des pertes de 6,1 milliards de dollars de dégâts, assurés pour la moitié. Aux Etats-Unis, les tornades successives ont causé 4,7 milliards de dollars de dommages, assurés aux trois-quarts. La dernière catastrophe en date, les inondations ravageuses en Australie, n’a, pour l’heure, pas encore été chiffrée par le réassureur.
Pour tout savoir des catastrophes naturelles qui ont touché la France en 2010, visionnez la vidéo en cliquant ici