Ces êtres qui n’ont d’humain que le nom ont laissé s’exprimer toute la médiocrité de leur existence, ces écervelés qui ne peuvent faire montre de leur virilité que face à des êtres sans défense. Virilité qu’ils croient exacerbée pendant les quelques minutes que dure le génocide, mais qui, en réalité, n’est que transcendée par la vacuité du folklore barbare.
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- Concierge Durable, 08 / 10 / 2010 - 14:05
- “Y a un t il un Féringien, parkinsonien ou non, qui pourrait nous expliquer ce qui les incite à faire cela. Expliquer cela par la tradition ne suffit pas. L'excision aussi est une tradition...dans d'autres pays. allez, svp un féringien pour nous parler”
Mais les jeux sont faits. A Paris, le trop maigre public n’ose s’avancer devant le défunt, sans doute par peur mêlée de honte d’avoir à affronter l’atrocité commise par ses semblables. Ce petit corps noir inerte dégage une odeur aussi nauséabonde que les circonstances dans lesquelles il a rendu son dernier souffle. Extrait du corps de sa mère, le fœtus n’a assisté au massacre que par procuration. Sa mère, elle, l’a vécu dans d’indicibles souffrances. Pour satisfaire des Féringiens (habitants des Iles Féroé) en mal de sensations fortes. Le spectacle meurtrier est immuable. L’été : la saison la plus prolifique. Le scénario est bien rôdé, depuis des générations. Ce qui n’excuse en rien la barbarie, sauf aux yeux de ceux qui en usent et en abusent.
Sauver les dauphins, c’est déclarer la guerre aux Féringiens
A l’approche d’un banc de dauphins, les pêcheurs changent de masque et se transforment en monstres sanguinaires assoiffés. Ils se précipitent alors sur leurs bateaux, encerclent les globis et à l’aide de sonars, dirigent les matriarches vers la plage. Il est alors trop tard, le piège se referme immanquablement sur les dauphins. Leur sort est scellé, l’homme en a décidé ainsi. Pour son propre plaisir. Pour prouver à l’humanité toute entière que sa main peut être vengeresse.
Mais tout ceci n’est que pure tradition. Sans véritable conscience. Mais les Féringiens ne supportent pas la contradiction. Comme l’explique la directrice de Sea Shepherd France/Suisse, Lamya Essemlali, leur dernier périple en terres Féroé ne fut pas de tout repos. « Des hommes avec des jumelles passent la soirée à observer les moindres mouvements à bord depuis des voitures banalisées garées près du port. Ils nous traquent et veulent qu’on le sache. Ils s’en vont bredouille mais promettent de revenir ». Qui aurait cru que pour sauver des vies, il faudrait prendre le risque de perdre la sienne ? Pourtant, cet adage, les défenseurs des animaux ne le connaissent que trop bien.
La tradition n’a de sens que parce qu’elle est perpétuée. Mais abolir une tradition, lorsqu’elle est synonyme de torture, n’est-ce pas finalement faire un choix éclairé ? Se réapproprier son libre-arbitre et redonner aux valeurs humanistes le sens qu’elles recouvrent véritablement. Se cacher sous le prétexte de perpétuer une tradition, c’est en quelque sorte avouer sa faiblesse.
Féringiens : 236 – dauphins : 0
Mais reprenons le cours de l’histoire, la sale histoire. Le scénario catastrophe. Tels de jeunes soldats s’en allant en guerre la rage au ventre, les Féringiens se ruent dans l’eau armés de couteaux et de crochets. Harponnant les dauphins apeurés, ils les hissent sur la plage et les éventrent. Le sourire aux lèvres, la bave au coin de la bouche, ils vont même pousser l’horreur plus loin et débarrassent les gestantes de leur progéniture. Une fois leur plaisir contenté, les Féringiens admirent leur œuvre : une plage recouverte de cadavres, des boyaux disséminés ça et là, des mâchoires arrachées (les dents sont ensuite vendues aux touristes), des corps flottant à la surface d’une mer devenue rouge sang. Les enfants trônent sur les 236 corps balafrés, disposés ensuite méticuleusement en rangs. Comme pour permettre aux soldats de parader en admirant leur œuvre.
Une œuvre qu’ils ne perpétuent même pas pour se nourrir. Depuis quelques années, la viande de globicéphales est impropre à la consommation. Trop riches en métaux lourds (comme le mercure) et en PCB, les chairs animales (lard et viande) sont déconseillées. Stigmates de leur consommation passée : certains enfants à peine âgés d’une dizaine d’années ont été diagnostiqués Parkinson et les Iles Féroé enregistrent les taux les plus élevés de malformations congénitales au monde.
Dans ces conditions, comment les Féringiens peuvent-ils continuer à agir en toute impunité ? Le Danemark a pourtant signé la Convention de Bern qui interdit le massacre des mammifères marins. Les îles Féroé étant un territoire autonome, ils se contentent de percevoir les deniers danois mais n’appliqueraient pour rien au monde les lois de protection animale. Le Danemark se satisfait complètement de ce statut-quo et en laissant faire, il cautionne.
Pour en savoir plus : stopthegrind.com, seashepherd.fr, fondationbrigittebardot.fr