En début de semaine, des élus américains ont accusé BP de ne pas avoir prêté attention à certains signes avertissant du danger juste avant l’explosion de la plateforme pétrolière. Henry Waxman et Bart Stupak affirment qu’un rapport interne du groupe stipule que des signaux se sont déclenchés 51 minutes, 41 minutes et enfin 18 minutes avant l’accident.
Depuis l’explosion, BP tente de colmater la fuite d’où s’échappent des milliers de litres de pétrole chaque jour. « Nous ne connaîtrons pas de repos tant que ce puits ne sera pas fermé », a déclaré Barack Obama. Le groupe pétrolier va désormais tenter de cimenter le puits accidenté.
L’opération baptisée « top kill » a commencé mercredi soir. BP a décidé d’injecter un mélange d’eau, de matières solides et de minerais dans des conduits qui mènent à la valve du puits, pour repousser le pétrole. Une couche de ciment doit ensuite sceller le conduit. Le groupe a estimé entre 60 et 70 % ses chances de réussite.