Airparif (surveillance de la qualité de l’air en Île-de-France) a mesuré la qualité de l’air respirée par les automobilistes franciliens lors de leurs trajets domicile-travail. Il ressort de cette étude que les niveaux de pollution sont les plus élevés sur les trajets en direction ou au retour de Paris.
Les banlieusards qui utilisent leur voiture pour aller travailler sont les plus exposés à la pollution liée au trafic routier. Pour parvenir à ces résultats, Airparif a équipé l’un de ses véhicules de capteurs de dioxyde d'azote et de particules ultra fines. Cette voiture a effectué près de 300 trajets en Île-de-France, soit une distance de 5 800 km.
La région a été découpée en trois zones : la grande couronne, la petite couronne et Paris. Les teneurs moyennes de dioxyde d'azote les plus importantes dans l'habitacle ont été relevées lors des trajets petite couronne-Paris (170 microgramme par m3) et grande couronne-Paris (167 mgr/m3). Les niveaux restent inférieurs à 118 mgr/m3 pour les trajets intra-muros dans la capitale.
Globalement, ces chiffres restent inférieurs à la valeur guide fixée par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour le dioxyde d'azote, à savoir 200 mgr/m3 sur une heure. Seulement, Airparif a relévé que pour 3 % de l'ensemble des trajets, ce seuil a été dépassé avec un temps moyen de 1H15 et des teneurs dans l'habitacle de 243 mgr/m3.