Initialement proposé en 2007 lors du Grenelle de l’Environnement, le décret est enfin mis en place. C’est donc à partir de hier soir que les vitrines des commerces ont éteints leurs lumières entre 1h et 7h du matin. Les bureaux ont appliqués l’extinction des éclairages une heure après la fermeture et le départ du dernier employé. Enfin, l'éclairage des bâtiments public a été limité entre le coucher du soleil et 1h du matin. Si l’arrêté toutes les villes françaises, des exceptions sont cependant faites dans certains sites touristiques de 41 villes. À Paris par exemple, les Champs Elysées ou encore la rue de Rivoli ne se soumettrons pas au couvre feu, alors que la Tour Eiffel devra pourtant éteindre ses lumières. Des dérogations seront possibles et bien évidemment, la période de Noel sera exemptée. La ministre de l’environnement, Delphine Batho, précise que même si l’arrêté se veut d’abord pédagogique, il prévoit tout de même pour les contrevenants une amende de 750 euros. Les  contrôles seront réalisés par les policiers nationaux et municipaux.

La ministre y voit deux objectifs principaux : réduire les nuisances lumineuses et économiser de l’énergie. En effet, selon elle, ce seront plus de 2 térawattheures économisés chaque année, soit l’équivalent de la consommation annuelle d’électricité de 750 000 ménages. On parle alors d’une économie de plus de 200 millions d'euros. Les mesures doivent également permettre de réduire les impacts sur l'environnement. En effet, les lumières de la ville perturbent les espèces. La migration ou encore l’alimentation des animaux sont déréglés.  L’arrêté ravira également 42% des français qui déclarent être gêné dans leur sommeil par les lumières de la ville. Et puis, ce sera aussi l’occasion pour les urbains de découvrir ou redécouvrir le ciel étoilé…

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