Le tribunal de commerce d'Evreux a mis en délibéré au 27 août sa décision sur une liquidation judiciaire ou une reprise de l’entreprise de transport Serta, qui emploie 150 personnes en France. Les employés menaçaient de déverser des produits toxiques dans un affluent de la Seine près de Rouen.
Finalement, lundi 24 août, les salariés de Serta ont annoncé qu’ils ne mettraient pas leur menace à exécution. « La menace chimique est abandonnée, mais nous la remplacerons par une nouvelle menace à partir de demain », a indiqué Jean-Pierre Villemin, délégué CFDT au dépôt de La Vaupalière.
Leur menace de pollution chimique de la Seine avait initialement pour objectif d’obtenir une prime de licenciement de 15 000 euros pour les employés. A quelques jours de la décision du tribunal, leurs revendications ont changé. Désormais ils réclament un nouveau plan de cession. « L'entreprise est prête à fonctionner, les salariés veulent travailler mais avec un repreneur sérieux », a expliqué Jean-Pierre Villemin.