Le développement socialement durable recherche l’amélioration du bien-être humain, qui passe par l’alimentation, la santé, les libertés individuelles, la répartition des richesses, l’éducation, les activités culturelles, la cohésion sociale… Il intègre la notion de fragilité humaine au développement économique de haute qualité de nos sociétés, lui-même subordonné à la préservation de l’environnement.
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- Brigitte, 14 / 01 / 2014 - 7:28
- “Oh La ! Sa va plus bande de cochon, Ya une heure de retard sur votre site ducoup moi je c'est pas qu'elle heure qu'il est hein !”
- Brigitte, 14 / 01 / 2014 - 7:24
- “ReWesh c'cor Oim', faut rajouter un peu d'action sur votre site, on s'endors un peu la hein ! Mi j'passe euh m'nuit chur' ch'site mais na po le temps la journée ! :(”
La lutte contre la pauvreté est l’une des priorités pour atteindre les objectifs de développement durable et de stabilité mondiaux. Prenons l’exemple de l’eau : une personne sur cinq n’a pas accès à l’eau potable, et encore moins ont accès à un réseau d’assainissement. « De toutes les causes, mais aussi de toutes les conséquences de la dégradation de l’environnement, la pauvreté est la plus dangereuse et la plus inacceptable », soutient Michel Camdessus, ancien directeur général et président du conseil d’administration du FMI.
L’eau, ressource essentielle de notre environnement, socialement indispensable, requière pour son exploitation des infrastructures, et donc une base économique. Le combat pour l’eau illustre parfaitement l’interconnexion existant entre les trois piliers fondamentaux du développement durable.
Développement durable = écologie ?
Le développement durable est largement associé à sa composante écologique. Compensation carbone, gestion des forêts, recyclage, énergies vertes…Il est plus aisé de quantifier et limiter les impacts environnementaux que le bien-être des hommes ou de modifier les systèmes économiques dans un contexte globalisé. La difficulté de mise en œuvre de la Taxe carbone est très révélatrice sur ce dernier point.
Il existe néanmoins certaines initiatives encourageantes qui portent sur les deux autres piliers du développement durable que sont le social et l'économie. Le microcrédit, par exemple, développé à grande échelle par le Bangladais Muhammad Yunus et sa Grameen Bank. Le commerce équitable est également une alternative intéressante dans sa capacité à favoriser le passage de l’assistanat au partenariat dans les relations commerciales entre pays du Nord et Sud.
La Responsabilité sociétale des entreprises (RSE) se met par ailleurs actuellement en place avec des résultats inégaux suivant les pays l’ayant approuvée. Créée en 2010, cette norme ISO (International Standard Organisation) repose sur une démarche volontaire des organismes et intègre les dimensions sociales, économiques et environnementales à la stratégie de développement durable des entreprises. « C'est un outil de progrès dans une logique de responsabilité sociétale et de progrès permanent et participatif, respectueux de l'environnement, respectueux des agents, et des hommes et des femmes à l'extérieur, tout en assurant la pérennité économique. Nous sommes dans une logique d'ouverture et d'évolution de culture », soutient Didier Gauthier, président le la commission Responsabilité sociétale à l'AFNOR (Agence française de normalisation).
Mais il apparaît de façon évidente ici qu’il est plus simple pour une entreprise de mettre en place le tri sélectif que d’améliorer les relations humaines, découlant d’une multitude de critères qui ne sont pas toujours maîtrisables.
Evolution de la dimension sociale du développement durable
Le concept de développement durable est très récent : en 1987, le rapport Brundtland l’introduit pour la première fois et le définit comme « un mode de développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs ». Il prône ainsi une croissance maîtrisée.
Le Sommet de la Terre des Nations Unies de Rio, en 1992, dans la continuité de celui de Stockholm en 1972, apporte de nombreux critères sociaux à la notion de développement durable : élimination de la pauvreté, travail des femmes, reconnaissance des minorités autochtones, etc. Il donne naissance, en outre, à l’Agenda 21 : « un plan d’action pour le XXIème siècle » applicable à toutes les collectivités territoriales, basé sur la consultation des populations. Il vise à intégrer les principes du développement durable aux stratégies des collectivités en matière de logement, santé, agriculture, assainissement…
Le Sommet de Johannesburg, en 2002, officiellement appelé « Sommet mondial sur le développement durable », a permis de faire le bilan et de compléter le programme lancé lors du Sommet de Rio. Le prochain Sommet se déroulera en 2012.
En l’an 2000, s’est tenu le Sommet du Millénaire à New York. Il a fixé de nombreux objectifs de développement humain qui ont pour horizon l’an 2015. Les principaux points étant de réduire de moitié l’extrême pauvreté et la faim dans le monde.
M. Camdessus tire un bilan amer de l’administration mondiale des dernières décennies : « Malheureusement, les actes n’ont suivi que de façon très partielle ». Mais nuance : « Les engagements internationaux des dix dernières années recouvrent l’essentiel de la dimension sociale du développement durable. Ils en sont le cœur. Il ne reste plus qu’à prendre les dispositions nécessaires pour les tenir ».