Lorsqu’Europe Ecologie-Les Verts (EELV) ou les associations écologistes nient le nombre supposé d’emplois menacés par un abandon de l’atome, on parle généralement d’idéologie. Mais quand il s’agit d’Anne Lauvergeon, ex-présidente du groupe nucléaire Areva (de 1999 à 2011), la critique prend immédiatement du poids. D’autant que ses propos ont de quoi faire sourire : « Quand j'ai vu que le patron d'EDF, en une d'un quotidien, affirmait qu'un million d'emplois étaient en jeu, je me suis dit qu'il avait fumé la moquette ! », a-t-elle lancé lors d'un débat organisé dans le cadre du Forum Libération de Lyon avec Daniel Cohn-Bendit.
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- Xannon, 06 / 03 / 2014 - 23:24
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Et de préciser : « Il y en aurait plutôt 125 000 directs et 400 000 indirects selon une étude que j'avais fait faire » (étude réalisée par le cabinet PriceWatherhouseCoopers et publiée en mai dernier). Début novembre, Henri Proglio avait affirmé qu’une sortie du nucléaire équivaudrait à la destruction de « 400 000 emplois directs et indirects de la filière », auquel il faudrait ajouter « 500 000 emplois dans les entreprises actuellement localisées en France et très gourmandes en énergie, comme l'aluminium, qui risqueraient de partir à l'étranger », et « 100 000 emplois futurs provenant du développement du nucléaire mondial à partir de la France ».
Nicolas Sarkozy plus prudent sur les chiffres
Même le très pro-nucléaire Nicolas Sarkozy, qui n’hésite pas à parler de « catastrophe » et de « cataclysme » en cas d’abandon de l’atome, n’est pas allé aussi loin : en visite vendredi sur le site Areva de Tricastin, il a estimé le nombre d’emplois menacés à 240 000. Ce qui n’a toutefois pas empêché l’ironie de Greenpeace : « 200 000, 400 000, 1 million, 2 millions : la valse des chiffres toujours plus fantaisistes donne le tournis ». L’ONG juge en outre que le chef de l’Etat et l’UMP « font semblant d'oublier l'immense gisement d'emplois qui se trouve dans le démantèlement des centrales en France et à l'étranger, dans la gestion des déchets nucléaires, mais aussi et surtout dans le développement des renouvelables et de l'efficacité énergétique ».
Les 200 000 emplois dont parle Greenpeace, c’est le rapport Roussely, commandé par le président de la République, qui les avait avancés en juin dernier.