9,2 % : c’est la hausse des tarifs de l'électricité que devraient subir 500 000 foyers à compter du 15 août selon un document confidentiel du ministère que s’est procuré La Tribune.
Les clients de l’abonnement EJP (Effacement jours de pointe) sont spécifiquement concernés par ce « petit » imprévu. Cet abonnement est particulièrement avantageux pour les particuliers : 343 jours au tarif heures creuses contre une vingtaine de jours surfacturés durant les pics de consommation hivernaux. La hausse de 9, 2 % risque de normaliser l’abonnement. Finie la niche énergétique !
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- diablo83, 22 / 08 / 2010 - 13:13
- “Bonjour à TOUS ... (c mon 1er post)= keske c ke cette innomable loi NOME, concoctée par des Gnomes de POWEO ou SUEZ ?
un racket sur les Français qui se sont payés durant 50 ans un programme NUC' certe risqué, mais avec une indépendance indéniable vis à vis du prix des énergies fossiles, et des prédateurs genre ENRON et les lascars précités.
QUE FAIT LEE PS , EUROP-ECO. et le rest de la GOCHE contre ce diktat de Bruxelles, sous la houlette du lobbying des "producteurs"
privés européens ?
je préfère encore "L'Atom-Cratie Française, controlée par l'ETAT (avec encore qq. contrepouvoirs) à ce magma "d'investisseurs" privés, ki n'ont que la logique de l'Actionnaire, donc incapable de raisonner sur 30 à 50 ans comme l'exige ce domaine de l'investissment energetique Lourd (donc hors des gadgets photoVoltaiques persos) (NOTA = comment fait on des sauts de lignes sur cet éditeur de M....) DIABLO83 de Toulon .”
L’information divulguée lundi 8 août, fait grincer des dents. Mais le ministère de l'Ecologie et de l’Energie dément fermement et affirme que la « hausse de tarifs pour ces clients sera inférieure à 3 %, à la fois pour l’abonnement et pour le Kilowattheure ».
Mesure impopulaire
Le gouvernement justifie cette hausse par les importants investissements que doit concéder EDF : rénovation de son parc de production et développement des énergies renouvelables. De façon plus officieuse, la France s’est vu sommée par l’Union européenne de réajuster ses prix, actuellement un tiers plus bas que ceux pratiqués sur le marché européen. Ce qui constitue une entrave au principe de libre concurrence en vigueur au sein de l’Union. Un rapport de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) enfonçait le clou, le 26 juillet dernier, exhortant le gouvernement français à « mettre en œuvre dans les meilleurs délais, des mesures visant à renforcer la concurrence ».
Il n’empêche que cette mesure risque de raviver de mauvais souvenirs chez les Français. Les tarifs ont déjà connu une hausse de 1,9 % l’année dernière avec de fortes disparités selon les clients. 1,5 million d’entre eux avaient vu leur facture grimper de plus de 15 %.
Les associations de consommateurs avaient prévenu que ce n’était qu’un début. La prophétie se réalise. Elles craignent également que la Nouvelle organisation du marché de l’électricité (projet de loi NOME), censée casser le quasi-monopole d’EDF et donc ouvrir le marché à la concurrence, n’entraine une fois de plus une hausse de tarifs : jusqu’à 3,5 % chaque année entre 2010 et 2025 selon la commission de la régulation de l’Energie (CRE).
Dans le doute, il est fort à parier que les factures EDF seront attendues avec appréhension…