Début février, la France s’est finalement prononcée pour une inscription du thon rouge à l’annexe I de la CITES et une interdiction du commerce international de cette espèce. Samedi 13 février, Greenpeace a organisé une journée nationale de mobilisation dans 25 villes de l’Hexagone. « C’est maintenant qu’on doit agir, pas dans 18 mois ! », a indiqué l’organisation.
Pendant une journée, les militants de l’association écologistes sont allés à la rencontre des commerçants afin de les inciter à prendre l’engagement de ne plus servir de thon rouge de Méditerranée, espèce menacée, en signant une lettre d’engagement.
« La mobilisation des citoyens et des commerçants doit rappeler au gouvernement l'urgence de la menace qui pèse sur le thon rouge », a indiqué François Chartier, chargé de campagne Océans à Greenpeace. « C'est une bonne démarche qu'a lancé Greenpeace aujourd'hui. La base de la cuisine, étoilée ou pas, débute par le respect du produit, donc sa survie », estime Franck Rénimel, restaurateur à Toulouse.