En 2008, Bucarest annonce la construction d’une seconde centrale nucléaire pour assurer son indépendance énergétique. Depuis, Greenpeace n’avait eu de cesse de réclamer auprès du ministère de l’Economie la liste des cent sites étudiés pour l’établissement de l’installation (prévu après 2020). En vain.
L’association écologiste a donc porté plainte… et obtenu gain de cause : le ministère doit désormais « communiquer à la partie réclamante les informations sollicitées », indique la justice roumaine. Dans le cas contraire, le paiement d’astreintes devra être effectué.
« Le refus du ministère de l’Economie de rendre publics les sites […] représente une grave violation de la Constitution », a rappelé Greenpeace dans un communiqué, notamment « au vu de l’impact majeur sur l’environnement qu’a la construction d’une centrale nucléaire ».