Pour fabriquer l’argile expansée, on extrait d’abord de l’argile brute des carrières à ciel ouvert. Cette roche sédimentaire n’est bien sûr pas renouvelable, mais ses gisements, très importants, permettront encore une longue exploitation. Elle est ensuite séchée, réduite en poudre, réhydratée puis chauffée à près de 1 200 °C dans des fours rotatifs. L’argile, expansée, voit alors son volume multiplier par cinq. Reste à calibrer les billes…
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Celles-ci possèdent des capacités thermiques assez moyennes, sont chères (comptez environ 30 euros le m2), et affichent un bilan en énergie grise plutôt mauvais (processus de fabrication gourmand en énergie).
En revanche, côté isolation phonique, les billes d’argile sont très efficaces. Elles sont aussi très durables, recyclables, imputrescibles, perméables à la vapeur, résistantes à la compression, au feu et aux attaques d’insectes.
L’argile expansée peut également être associée à des blocs préfabriqués (briques,…), du béton, du mortier, des chapes (idéal pour la construction de toitures-terrasses ou de caves)…