Avant de procéder à l’aménagement du jardin, il est nécessaire de le laisser vivre et d’observer sa croissance. Dans un premier temps, fauchez seulement les hautes herbes, pour que le terrain respire et coupez les épineux. Chaque saison vous apportera alors une belle surprise : des crocus en février, des lilas en avril et des framboises en juillet.
La friche n’est qu’un stade transitoire mais cela n’empêche pas d’identifier quelles espèces de plantes, d’arbustes ou d’arbres déjà présents vous souhaitez conserver. En garder quelques-uns ne peut avoir qu’un effet bénéfique sur l’écosystème local.
Observer la flore spontanée, elle à de nombreuses choses à vous apprendre sur la nature du sol et donc sur les nouvelles espèces que vous pourrez planter. Par exemple, des genêts sont le signe d’un sol acide et plutôt pauvre, il convient donc bien aux rhododendrons. La chicorée sauvage et le sureau indiquent une terre argilo-calcaire plus favorable aux arbres fruitiers. Les orties et les ronces permettent de savoir que le sol est de qualité.
Dans tous les cas, il faut privilégier l’arrachage des herbes en tout genre plutôt que les produits chimiques, un poison pour la terre et pour l’eau. La terre restera contaminée et les légumes et les fruits ne seront pas sains.
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