Consommer bio : la meilleure solution pour empêcher l’accumulation de pesticides dans son organisme, c’est bien sûr de manger des produits issus de l’agriculture biologique (le label AB garantit la non utilisation de pesticides sur les cultures et dans les élevages). La solution est radicale et coûteuse, mais efficace : en décembre dernier, l'association Générations Futures a comparé les quantités de pesticides présentes dans quatre repas (petit-déjeuner, déjeuner, goûter et dîner) « traditionnels » avec celles contenues dans quatre autres bio. Verdict : il y a en moyenne 223 fois moins de résidus chimiques dans le bio !
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Autre donnée collectée par l’étude : aucune substance n’a été détectée dans les fruits et les légumes bio, alors que les autres en contiennent 37, dont 27 soupçonnées d’être cancérigènes ou perturbateurs endocriniens.
Laver ou peler : cette solution n’est pas miracle, car vous ne vous débarrasserez qu’en partie des derniers traitements chimiques effectués. Mais c’est déjà ça. Passez par exemple toujours vos pommes sous l’eau avant de les manger, ou épluchez-les : ce fruit est traité une vingtaine de fois avant d’être commercialisé. Il ne sera pas inutile non plus d’enlever les premières feuilles d’une salade ou d’une endive.
Acheter de saison : en achetant des fruits et des légumes de saison, vous limiterez la consommation de pesticides. Les produits vendus hors-saison sont en effet inéluctablement plus contaminés que les autres. L’achat local, ou en tout cas européen, est par ailleurs conseillé, car certains pays acceptent des taux supérieurs à ceux autorisés dans l’Union.
Manger moins de… fraises, de pommes, de pêches, de raisin, de laitue, de tomates, de poivrons et de pommes de terre : selon la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes, ces aliments sont particulièrement riches en pesticides. La DGCCRF signale aussi que les fruits sont en moyenne plus touchés que les légumes.