Peintures, colles, vernis, adhésifs, parquets, moquettes, papiers peints, isolants, cloisons, bougies parfumées,… Tous ces produits ont un point commun : ils émettent des substances nocives, notamment le benzène et le formaldéhyde, qui sont en grande partie responsables du nombre croissant de Français souffrant de problèmes respiratoires. La mauvaise qualité de l’air intérieur couterait même entre 10 et 40 milliards d’euros par an. Ainsi, « limiter les sources de pollution à l’intérieur de l’habitat et des bâtiments est un véritable enjeu de santé publique », interpelle Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l’Ecologie.
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C’est la raison pour laquelle un nouvel étiquetage a été lancé le 1er janvier : calqué sur le modèle de l’étiquette énergie (automobiles, logements, électroménagers,…), il renseigne sur le niveau d’émission en polluants volatils des produits de construction et de décoration grâce à quatre lettres : A+ (très faibles émissions), A (faibles émissions), B (émissions moyennes) et C (fortes émissions). Cette dernière indique que « dans une chambre d’enfant ou dans un couloir mal aérer, il faut éviter », précise la ministre.
Et d’ajouter : « En guidant le consommateur dans ses achats, nous pensons encourager du même mouvement les industries à mettre sur le marché des produits qui favorisent un environnement plus sain ». Seuls les nouveaux produits mis sur le marché sont pour l’instant concernés par le dispositif. Mais il deviendra obligatoire pour l’ensemble des articles à partir de septembre 2013.
Surveillance de la qualité de l’air intérieur dans certains établissements
Un décret du 2 décembre 2011 a par ailleurs rendu obligatoire la surveillance de la qualité de l’air intérieur dans les établissements recevant du public sensible (à savoir les crèches, les écoles maternelles, ou encore les centres de loisirs) dès 2015. Y seront mesurés le formaldéhyde, le benzène, et le dioxyde de carbone (CO2).