En 2050, nous serons 9 milliards à peupler notre belle planète. A cette date, si nous ne modifions pas notre rapport occidental à la nourriture, la planète ne sera plus vraiment belle. Nous l’aurons pillée, piétinée, saccagée… pour nous nourrir, nous vêtir, nous déplacer et asseoir notre productivisme sans bornes. Et tout ceci, au détriment non seulement de l’environnement, des autres espèces mais aussi de nos semblables des pays en développement ou du tiers-monde.
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- audoise74, 28 / 02 / 2011 - 12:07
- “Et bien messieurs dames, je n'adhère pas vraiment à vos commentaires! Si vous êtes prêt renoncer à avoir des enfants plutôt qu'à manger de la viande, pour la plupart élevée aux hormones, aux antibiotiques, aux OGM et qui à elle seule pollue plus que tous nos moyens de transport réunis (voir "capital terre","ça vous regarde",etc, et bien d'autres émissions et documentaires sur ce sujet), vous ne savez pas ce que vous perdez! Moi je préfère réduire ma consommation de viande!!! C'est ça la liberté! Non pas de se laisser manipuler par des industriels qui vous font croire que manger de la viande est bon pour votre santé sans même se rendre compte que la viande d'aujourd'hui devient impropre à la consommation de par tout ce qu'elle contient et la maltraitance des animaux d'élevages qui pour la plupart, n'ont jamais vu la lumière du jour. Maintenant, chacun voit la réalité à sa façon et, si pour vous, ne pas manger de viande est une atteinte plus grave à la liberté que de ne pas avoir d'enfant, ce n'est pas du tout le cas pour moi. D'ailleurs, prédire que l'on sera 9 milliards sur terre d'ici quelques années me semble un peu prétentieux vu nos modes de vie actuels, ou plutôt de consommation, ainsi que l'évolution climatique et politique.”
- babou, 20 / 01 / 2011 - 18:52
- “nous sommes tous d'accord, il faut en finir avec cette surnatalité. Le problème, à la base de tous les autres, c'est bel et bien la surpopulation. Tant que les nations continueront à croire qu'une nation qui fait beaucoup d'enfants est en bonne santé, nous irons droit dans le mur. Et que je ne m'abuse, l'article ne parle pas d'arrêter de manger de la viande, mais bien de diminuer sa consommation. Arrêtons de procréer, adoptons tous ces pauvres bambins en mal d'amour !”
Pour esquisser des solutions permettant à l’humanité de survivre les uns avec les autres, les chercheurs de l’INRA, l’Institut pour la recherche agronomique, et du CIRAD, le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement, ont planché pendant quatre ans. Pour un monde plus juste et aux ressources moins sollicitées, les pays développés vont devoir revoir leur régime alimentaire (voir Poules pondeuses : le Parlement européen veut sanctionner les mauvais traitements).
Moins de gaspillage
« Evidemment, ce n’est pas parce que je vais moins manger que quelqu’un du Sahel va mieux manger », tempère Sandrine Paillard de l’INRA. Mais il s’agit en fait de juste répartition, si les Occidentaux mangent moins, la consommation alimentaire serait mieux répartie. Pour diminuer son empreinte environnementale, les habitants des pays développés vont donc devoir réduire leur consommation de 25 %. Surtout lorsque l’on sait qu’entre 30 et 50 % de la nourriture finit par être jetée (voir La récup' alimentaire : mission zéro gaspillage ! ).
Moins d’épuisement des ressources naturelles
Pour parvenir à traverser les âges sans ruiner ni sa santé, ni la planète, ni les opportunités des pays du Sud de parvenir à leur autonomie alimentaire, les pays riches doivent se mettre à la diète ! Mais surtout réduire drastiquement leur consommation de viande (voir Grève de la viande : et pourquoi pas ? ). D’autant que selon l’INRA, la nourriture pour bétail équivaut à la ration alimentaire de 800 millions d’êtres humains ! Et a un impact considérable sur l’appauvrissement des ressources. 13 000 litres d’eau sont par exemple nécessaires pour produire un kilo de viande de bœuf, contre 100 litres pour un kilo de pommes de terre.
Moins de dépenses inutiles
Les effets bénéfiques d’un tel scénario se feraient également sentir au niveau des dépenses de santé publique (voir Evitez les fast-foods ! ). Sachant que, comme le prévoit le scénario durable d’Agrimonde, la part des calories végétales, sur les 3 000 quotidiennes, devra en représenter 2 500, ce sont autant de maladies liées à la malnutrition qui disparaitront. La véritable question demeure : les habitants des pays riches sont-ils prêts à renoncer à leur ration de viande pour préserver la planète et leurs semblables ? Rien n’est moins sûr…