Océans : le plaidoyer pour la richesse sous-marine de Jacques Perrin et Jacques Cluzaud sort en salles aujourd’hui (27 janvier). Loin d’être un simple inventaire des espèces peuplant les océans du globe, ce film est un véritable voyage, une percée au cœur d’un royaume sensoriel où rien ne se regarde mais où tout se contemple…
Le film Océans, de Jacques Perrin et Jacques Cluzaud, sort sur les écrans mercredi 27 janvier. « Des images de bonheur », selon Jacques Perrin.
Présenté à Jean-Louis Borloo lors de l’inauguration de l’Année internationale de la biodiversité, Océans est une véritable ode à la vie sous-marine. Ni un cri d’alarme, ni une vision pessimiste… tout simplement un émerveillement perpétuel devant des espèces connues, d’autres simplement imaginées et d’autres encore totalement ignorées. Pourtant, et c’est le drame auquel le film voudrait s’attaquer, un tiers des espèces sont menacées d’extinction. Entre le début du tournage, qui a duré quatre ans, et la sortie du film en salles, un bon nombre d’entre elles auront probablement déserté la surface du globe. D’où l’intérêt quasiment scientifique de l’œuvre.
“Je viens de voir le film!!! GRANDIOSE!!! Même si les sponsors sont EDF,Total est autres pollueurs.jJespère que Mr Perrin n'est pas acheter comme Mr Hulot par des partis politiques vert"eux"(véreux)..”
Les deux réalisateurs, et toute leur troupe, offrent donc un voyage unique aux spectateurs. Percée foudroyante de la surface des mers pour s’octroyer quelque banc de sardine. Témoins émerveillés de la ballade d’une baleine et de son baleineau. Plongée au cœur d’une nuée de méduses, voyage fraternel aux côtés de requins et de dauphins, repos mérité en compagnie d’une loutre…
Des instruments hors du commun pour une plongée unique
Ce voyage exceptionnel au cœur d’un monde méconnu a demandé du temps, de l’implication, de l’abnégation, de la passion. Les chiffres sont à la hauteur de l’œuvre, du chef-d’œuvre, ils fascinent : deux ans de préparation, quatre ans de tournage, 50 sites, 70 expéditions, 12 équipes de tournage, 50 millions d’euros. « Ces images de bonheur », comme les décrit Jacques Perrin, ont pu être captées grâce notamment à quelques prouesses techniques, quelques avancées futuristes.
Pour ne pas perturber les animaux, se fondre dans la masse bleue et ne faire qu’un avec elle, il fallait réduire au maximum la taille des instruments, leur son, sans pour autant nuire à la qualité. Pari réussi. Caisson étanche pour caméra numérique revisitée, torpilles pour accompagner thons et dauphins dans leurs courses effrénées, engin mi-air mi-eau pour filmer simultanément sous et hors de l’eau, scooter sous-marin, mini hélicoptère électrique télécommandé silencieux. Le spectateur ne se sent non plus témoin mais acteur de la virée bleue que lui proposent les deux réalisateurs.
Objet de sensibilisation du grand public, ce film pourrait tout à fait éveiller les consciences. Non par alarmisme mais par humanisme. « Nous n’avons pas d’autre prétention que de faire découvrir ce monde grâce aux images et au son, qui touchent le cœur », avoue Jacques Perrin. Faire naître des sentiments, émerveiller, parler au cœur des hommes, c’est les réveiller bien plus que ne le ferait un commentaire alarmiste trop présent. Pour enfin leur faire comprendre que « rien ne serait plus inhumain qu’un monde où il n’existerait plus que des êtres humains ».
Pour tout savoir sur le film Océans, consultez le site : oceans-lefilm.com